mercredi 28 février 2007

Communication scientifique et création de sens



Encounter by eyelash_divided


La communication scientifique, à l'image des sciences, fait appel à plusieurs domaines, plusieurs acteurs, plusieurs publics. Nous en revenons toujours au même point : le QQOQCP.
Pour qui, pour quoi, où, quand, comment et pourquoi communiquer ?
Au départ, il y a les travaux scientifiques, construits au fil de recherches et d'échanges, ils sont publiés sous forme d'articles dans des revues plus où moins prestigieuses. Les articles présentent : les postulats sur lesquels l'équipe de recherche s'est appuyée, le détail des protocoles expérimentaux, les résultats obtenus, leur analyse et une bibliographie.
L'accès au savoir est, selon la volonté des laboratoires et des organismes les subventionnant, libre, payant ou confidentiel. Le travail réalisé est ensuite porté à la connaissance des pairs. Avant d'être publié, les travaux sont soumis à des comités de docteurs reconnus qui donnent une appréciation sur le travail effectué et jugent de sa pertinence.
Dans la continuité des échanges qui ont participé à sa constitution et sa validation, le chercheur ou le laboratoire pour lequel il a effectué la recherche, fait la promotion des résultats : colloques, séminaires, DVD de présentation, posters, etc. Les rapports sont portés et diffusés par différents vecteurs : édition, web, etc. C'est une communication qualifiée avec fantaisie de E2E (enlightened to enlightened / éclairé à éclairé).
D'un autre côté, il y a la vulgarisation scientifique. Les musées, la presse, les associations, les éditeurs et les entreprises communiquent autour des sciences. Elles mettent les avancées scientifiques à la porté de publics spécifiques : citoyens, élèves, étudiants, professeurs, salariés, usagers, clients, etc. Les raisons sont diverses : mission de service public, intérêt économique, sensibilisation à une thématique, etc.
Quelques agences se sont spécialisées dans le conseil en communication scientifique. Elles s'appuient sur un domaine de compétence particulier pour conseiller les entreprises ou les institutions dans leur communication scientifique. Elles se positionnent soit sur une communication E2E, soit sur une communication entre une structure et son public (client, usager, citoyen, salarié). Cet aspect de la communication scientifique cherche à introduire un public néophyte à la technicité. Plus que de présenter des faits, il faut créer du sens et réussir à toucher le public.
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dimanche 11 février 2007

Social networking, social boomarking, etc.

Socialnetwork map by ButchLebo


Le social networking est un terme qui désigne pratique courante, celle de travailler votre réseau professionnel. L'échange verbal ou écrit se matérialise par un échange de coordonnées, ou de cartes de visite. Ces supports ont longtemps été l'une des portes d'entrée dans les réseaux. Pour stigmatiser cette pratique, il suffit de dire qu'un classeur de cartes bien remplis est un gage de réussite professionnelle ou qu'un répertoire plein est une preuve de savoir vivre.
Sur cette base, quoi de plus pratique pour gérer un répertoire que l'informatique. Le carnet d'adresse de votre messagerie se rempli des coordonnées des personnes que vous rencontrez. A cela se sont ajouté des sites internet communautaires proposant des services de networking. Orientés vers une activité professionnelle ou de loisir (musique, photo, etc.), ils permettent un peu plus d'exhaustivité qu'une simple carte de visite. Tout peu être social, dès lors qu'il y a interaction. Par exemple, pour un partage de signets (référencement de sites web) nous parlerons de social bookmarking.
C'est encore une fois les entreprises du web (cf. web2.0) qui se sont engouffrées dans le créneau, offrant un petit lifting à des pratiques sociales. Vous pouvez retrouver au bas mots une dizaine de prestataires de service de mise en réseau. Ces sites de social bookmarking ou networking, ont reporté un franc succès dans la communication qui se fait autour des blogs. Après les particuliers qui ont mis en ligne leur références, c'est les entreprises et quelques maisons de production qui ont suivi le mouvement. Des campagnes de pub (vidéo, photo, etc.), des oeuvres, etc. sont mises en ligne sur les sites par les producteurs eux-mêmes. Le networking et le bookmarkingfont partie intégrante de la stratégie de communication de certaines entreprises. Il prennent ainsi une place plus importante sur le web , augmentant leur référencement (= visibilité).
Le marché français est en construction et vous pouvez m'y retrouver.
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